Seul, au bord d'un chemin, un garçon pleure...

Le titre est la consigne donnée par @Gregatort https://twitter.com/Gregatort

A partir de ceci, répondre à la question "Pourquoi ?" en 500 mots maximum. 

Voici donc le texte que j'ai écrit à partir de cette consigne : 

J’ai d’abord vu sa sillhouette au loin. Je marchais en direction de la plage, le petit chemin qui y menait était désert à cette heure là, l’heure où le disque rouge va rejoindre l’horizon et nous émerveiller de sa lueur.

J’ai d’abord pesté en mon for intérieur, sa présence contrariait mon besoin de solitude, j’étais venue là pour rêver,  face à la mer. Lorsque j’étais triste, c’est là que j’avais pour habitude de venir trouver refuge.

On le distinguait à peine, fine silhouette accroupie, il se confondait presque avec le bleu de la mer, si clair ce jour-là.

Je m’approchai doucement, comme on le ferait pour ne pas effaroucher un chat sauvage, j’avais d’abord cru qu’il dormait, la tête entre les mains.  Il était difficile de lui donner un âge, environ quinze ans peut-être…

En m’entendant malgré mes précautions, il tourna la tête, et je vis alors que son visage était baigné de larmes.

J’ai failli tourner les talons par discrétion, mais je m’étais approchée trop près, je ne pouvais le laisser ainsi, et faire comme si de rien n’était. A travers ses larmes, il me fit un sourire,  je me sentis encouragée à avancer encore de quelques pas.

Je lui tendis la main, et lui demandai seulement « pourquoi ces larmes ? ».

Sans un mot, il me tendit à son tour la main, celle-ci contenait une feuille de papier bleu, froissé, comme si elle avait été lue et manipulée cent fois.

Je pus y lire ces mots, d’une belle écriture ronde, comme seules en ont les adolescentes :

« Mon tendre amour,

Je ne pense qu’à toi, à chaque heure, chaque seconde,

Tu es là près de moi,

Je rêve de toi nuit et jour,

Tout me ramène à toi,

Me fait penser à toi

Nous sommes faits l’un pour l’autre,

Je t’aimerai toute ma vie. »

Je compris alors à quel point je m’étais trompée, et que ce que j’avais pris pour un immense chagrin se matérialisait en fait par des larmes de bonheur. "

Mes camarades de jeu participent aussi :

Allez lire leurs écrits ici : (pour certains ils ne sont pas encore en ligne, mais ça ne saurait tarder ) : 

* frayer : http://frayer-monblog.blogspot.fr

* greg : http://gregatort.wordpress.com

* emilie : http://rienaredire.unblog.fr

 * lactimelle :  http://plumechocolat.wordpress.com

* Corbeau2Course : http://therapie2groupe.wordpress.com/2013/11/05/jour-des-morts/

Ils tweetent avec talent également sous les pseudos : @Frayermonblog, @gregatort, @RienARedire,  @Lactimelle, @Corbeau2Course

Comments

[la chouette]

C'est étrange, j'ai pensé la même chose que ton homme...puis je me suis dit que oui, pleurer de bonheur mais d'un bonheur un peu effrayé tout de même (cette promesse d'aimer "toute la vie" à 15 ans a quelque chose de terrible), c'est possible...pleurer d'un bonheur trop grand pour soi. Un bonheur qui dépasse cette frêle personne encore presque enfant...

[Lydie]

J'aime beaucoup. Merci pour ce petit souffle d'air positif :)

[Gregatort]

Bien vu ! Je n'avais en effet pas spécifié la nature des larmes....

J'espère de temps arriver à retourner aussi tes désespoirs en te distrayant un peu :D