Je ne suis pas triste vous savez...
C'est autre chose, c'est indéfinissable. Un drôle d'état dans lequel j'erre. Une sorte d'entre deux.
Un monde à part. entre deux eaux, entre deux cieux.
Plus d'un mois de passé depuis que j'ai écrit sur ce blog.
J'ai l'impression de ne plus savoir écrire, ou de ne plus vouloir. De ne plus savoir retrouver le chemin des mots, celui qui les fait se déverser de mon coeur.
Ou peut être est ce seulement que je n'ai plus envie de partager, plus la force de me dévoiler. Trop d'illusions perdues, trop de mots sans suite, trop de "jamais" de "toujours" qui ne voulaient rien dire. Ils comblaient juste un vide, un manque. Ils étaient là, petits signes noirs sur l'écran blanc. Sans signification, en perte de sens, sans essence, rien d'essentiel.
Alors j'attends, peut être que cela reviendra, ou peut être pas.
J'ai toujours écrit pour partager, pour lire dans vos mots que vous m'aviez lue, entendue, comprise, et pourquoi pas aussi aimée à travers mes phrases.
Je n'ai que peu souvent écrit des fictions, il y avait en général bien souvent une réalité fut elle transformée, déguisée.
Deux ou trois sujets volettent dans mes pensées, mais il n'y a plus l'urgence, l'impatience, celle qui me faisait frémir, vibrer, celle qui faisait voleter mes mains sur le clavier. Dans l'urgence de vous livrer mes ressentis, mes émotions. Dans l'espoir de vous voir les faire votre, de lire vos réactions.
Il y a eu trop de promesses non tenues. J'ai ma part aussi de responsabilité, je ne suis pas victime, je suis insupportable, horripilante parfois. Pourquoi, je ne sais pas, peut être pour mieux mettre à l'épreuve ceux qui me cotoient, pour les voir surmonter cela et rester. Peu en sont capables, peu savent, peu veulent.
Sous la douceur se cache aussi tout un monde compliqué, douloureux, violent parfois. C'est moi, dans mes facettes...
Je vais bien ne t'en fais pas. Ce n'est pas de la tristesse, une sorte de pause peut être. Je ne sais pas, on verra...